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La Flamelosphère
14 août 2008

An Island without Name...



Découvrez Scorpions!


Ne vous méprenez pas, il fallait que je trouve un titre, et j'écoutai Scorpions... Bref.
Dans 21:52 heures, j'ai 17 ans (même si selon mon état civil, je suis censé déjà les avoir... Youpi, la belle jambe), mais on s'en fout.

C'est juste que je me sens bizarre, en fait.
J'ai juste découvert que je n'étais pas seule, et ça a provoqué tout un tas de remous, de sentiments contradictoires et tous entremêlés. Une sorte de superposition quantique des avis et des "feelings" (désolé, je voulais le dire comme ça, parce que pour moi, la sonorité du phonème "feelings" m'évoque bien plus ce qu'on ressent que le phonème "sentiment")...

Au début, ce blog n'a été créé que pour une chose : essayer d'avoir un but, de faire quelque chose qui laisse une trace. Ma main n'étant pas assez expérimentée pour écrire assez vite en suivant ma pensée, et mon écriture interdisant toute relecture, tellement elle est aléatoire, bizarroide,tout en symboles incompréhensible; j'avais trouvé en le clavier informatique un moyen rapide, efficace et garanti (ou presque) de laisser une trace qui suive un peu mieux la pensée, même si il n'en est rien de plus proche que la pensée elle même. Ce blog, tout cela, ce n'était que dans le but de ne pas oublier, ne pas devenir amnésique de ce que j'ai pensé, car l'oubli est purement et simplement la pire de mes peurs. La seconde, c'est la mort. MA première peur, c'est parce qu'on ne sait plus. La deuxième, c'est parce qu'on ne sait pas.

Comme j'avais beaucoup de mal à écrire pour personne (car il faut avouer que personne ne venait sur ce site, sauf quand je l'y invitai), c'est-à-dire pour moi-même, ce qui en était pourtant le but, je m'attardait un peu à donner à ma tanière une décoration "héraldique", qui me caractérisait quelque peu. Aujourd'hui encore, le blason né de cet attachement à l'héraldiqe, dont la dénomination exacte est "tiercé en pairle de sable, de gueules et d'or, à la lyre d'argent brochant sur le tout", est resté ce que je considère comme le miens...

Bref, après quelque temps infructueux où je me retrouvé titillé par la page blanche ou des articles sans valeurs, idiot, qu'aujourd'hui je trouve ridicule, je décidait de l'arrêter tout en le gardant au cas où, et ainsi je perdait nombre de lecteur que je n'avais jamais eu.

Je pensais qu'il fallait trouver ses lecteurs pour avoir une fréquentation sur un blog, à part la sienne.

Ce sont elles qui m'ont trouvé. Sans que je le sache.

Lorsque j'ai découvert que j'avais deux lectrice, la première étant celle que s'autopseudonyme "Sélénite" (lien à droite en bas), et une seconde qui, ne se faisant appeller par aucun nom, j'ai décidé d'appeler "La Rêveuse", en référence à son blog (également en lien en bas à gauche); lorsque je les ai découvert, j'ai d'abord commencé par prendre contact avec Sélénite, qui s'avert être maintenant en fait quelqu'un qui me tiens à coeur, parce qu'elle est mon contraire, en quelque sorte, et mon alter ego, dans une autre sorte; cela fut confirmé lorsque je visitai son blog.
Puis je visitai celui de La Rêveuse. Et là, coup de foudre idéal (dans le sens des idées, je précise...). Je découvrai une sorte de monde dont je reconnaissait certaine couleur, qui possédait également des couleurs que je n'avais jamais vue, des nuances légèrement différentes des miennes, parfois, mais s'en rapprochant. Des passions culturelles commune, notamment lecture et peinture, "entre autre".

J'ai découvert des femmes qui, même si elles sont très différente de moi, se rapprochent de moi, parce qu'elle REFLECHISSENT et PENSENT, deux actions qui se perdent aujourd'hui de nos jours.

Pour ce post, au départ, la chanson devait être "Les Dunes" de Téléphone, parce que j'avais vraiment l'impression de marcher, depuis quelque années, dans un désert, seul, avec mes reflexions, avec mes pensées, avec mes idées, seul, solitaire, toujours tout seul, encore et encore tout seul, solitude, solitude, solitude. Et puis, du haut d'une dune, j'ai entendu deux appels, qui venaient de deux autre dune un peu lointaine, et j'ai découvert que je n'était pas seul... Mais bon, Deezer n'étant pas capable de me fournir ce que je vex, j'ai choisit "Holidays" en version acoustique de Scorpion, parce que je la vois comme une chanson d'espoir et triste à la fois...

Car oui, j'étais heureux. Enfin, des gens à qui raconter tout ce que j'ai vécu, ce qui, en fait, comme je l'ai constaté, est horriblement peu, du fait, sans doute, de mon jeune âge. Enfin des gens à qui exposer mes idées, et qui seraient capable de les complèters, ou les refuter, me permettant ainsi de les défendre et les compléter. Des gens capable de me faire avancer, parce qu'on a des choses en commun, parce qu'on ne se stoppe pas à la frontière de cette reflexion qui fait mal à la tête, parce que... Parce que on vient un peu de la même planète extra-solaire, même si on est pas forcément du même continent.

C'était tout d'abord la joie, le bonheur total et accompli : je savais à qui j'écrivais, et j'écrivis beaucoup mieux, après. Je savais que j'écrivai à des gens qui pouvaient me comprendre. J'avais le courage de m'affronter, aussi, parce que je savais que réfléchir ne me faisait plus peur, parce que je pouvais le partager.

Mais seulement, voilà, j'étais triste, et un peu déçu, jaloux, vexé, aussi...

Cela faisait longtemps que j'étais tombé dans ce vice horrible qu'est l'orgueil (à ce qu'on dit, c'est propre aux Lions...). Je m'enorgueillissais, oui, c'est le verbe approprié, d'être un être doué de reflexion, de pensée, d'idée, de création, j'étais orgueilleux et trop fier d'être un de ces êtres qui reservait à la reflexion une place de choix dans le cerveau, dans un monde où tous le monde accepte par le biais de la télé de vendre à coca cola de la place dans son cerveau, où tout le monde n'a pas compris que le télécran et le libertel, oui, ça existe déjà, Running Man et 1984, ça a commencé depuis longtemps.
Alors imaginez vous bien que quand je découvrai que ce que je pensais être mon petit privilège personnel à moi et rien qu'à moi, ce que je considérai comme un don unique qui m'étais donné, quand je découvrais que tout ça, je le partageais avec d'autre, j'ai eu l'impression detomber de haut. Aujourd'hui, encore, j'ai honte de ce sentimet.

J'étais donc empli de bonheur d'avoir trouvé et de désespoir d'être mis à nu, d'amour de ces créatures semblables à moi et de haine envers ces deux adorables personnes qui, je le croyais, me piquaient un peu de ce que je considérai à moi; de joie et de tristesse, d'envie d'écrire et d'envie d'arrêter. J'étais comme qui dirait, complètement chamboulé.

Cette phase est passée, et à été remplacé par mes problème habituels : je pense trop, je n'agit pas assez. Je passe mon temps à réfléchir, à réfléchir, et arrivé au bout de la reflexion, j'en avais oublié le début. Alors pour moi, je voyai deux solutions : le dialogue e le blog.

Depuis que je vous connais, Madame/Mademoiselle Sélénite et Rêveuse, j'ai réappris à discuter sérieusement sur des sujets qui me tiennent à coeur sans qu'on me prenne pour un fou qui pour son âge ne vit pas ce qu'il doit vivre.

Parce qu'il est vrai que je me pose aussi des question là dessus.

Sélénite doit orbiter autour de la vingtaine d'année, la Rêveuse doit avoir sans doute passé la vingtaine. Moi, je n'ai que 17 ans.
Alors est-ce moi qui suis trop vieux, qui ai grandi trop vite pour mon âge, est-ce moi qui suis trop vieux pour 17 ans; ou alors est-ce le monde entier qui est en retard, est-ce qu'en fait je suis comme on devrait l'être à 17 ans de vie, et que c'est le retard universel du monde par rapport à une fausse normalité que je représente qui fait que seul les gens plus vieux (et encore, des rares) possèdent les mêmes centre d'intérêt que moi?
Dans les deux cas, cela me gêne énormément. Dans le premier cas, cela voudrait dire que je suis soit plus mature qu'il ne le faut, ou plus avancé (j'en ai entendu certain dire surdoué... N'importe quoi.), et cela me gêne horriblement, parce que je suis NORMAL, bon dieu de bois... Que je n'entende pas dire que je suis en avance, qu'on ne vienne pas me flatter, qu'on ne me félicite pas, qu'on ne me dise rien, je déteste le compliment, je déteste être en avance, je veux juste qu'on me foute la paix sur mon âge.
Dans le deuxième cas, ça ne va pas non plus, car cela voudrait dire que je suis LA référence (ce que j'abhore) et que le monde entier est peuplé d'attardé. Hors, je ne suis pas d'accord, il y a quelques personnes en ce bas monde que JE NE PEUX PAS voir comme des attardés.

Il existe sans doute une troisième solution... Mais je ne la connais pas. Je la saurai, un jour.

Et finalement, Sélénite, Rêveuse, je dois vous remercier pour tout ce que vous représentez pour moi, sans le savoir, sans doute, surtout Rêveuse. Vous êtes des phares qui indique que, même si ce ne sont que des rochers isolés, il y a des terres que mon navire en dérive peut atteindre; des gens sur des Dunes en plein désert qui me disent que non, nous ne somme pas des mirages, tu n'es pas seul.

Merci, merci mille fois.

Je ne suis plus seul.

Je ne suis plus seul.

Je ne suis plus seul.

Je ne suis plus seul.

Je ne suis plus seul.

Et pourtant, je ne peut m'en détacher, j'en reste toujours aussi seul, et solitaire, et misanthrope.

Je ne suis plus seul.

Je reste solitaire.

Drôle de vie qu'est la mienne. Drôle de personnage que je fais.!

Ridicule petit personnage.

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Commentaires
S
Putain serieux j'ai envie de dire que je vous aime quoi T_T Merci, merci d'être vous. Tout simplement.
F
A vrai dire, même si je n'approuve pas forcément certaines procédure défaisant certains liens comme ceux du mariage (liens qui, selon mon avis, ne tarde pas à se transformer en lourdes chaines, bref...), enfin, je ne m'épancherai pas sur un sujet que je connais trop peu, je te souhaiterai juste que ça se passe le mieux possible pour toi, pour lui, pour tes deux enfant, j'espère que la casse sera limitée au maximum, j'espère juste que ça ne te détruira pas, ni lui, ni tes bambins...<br /> <br /> Fait ce que tu as à faire, prend le temps que ça te prendra, tu sais, je n'exige rien de personne. Vient aussi souvent que tu veux ici, si cela te ressource, je ne peux que t'accueillir à bras ouvert, parce que tu est quelqu'un que j'apprécie beaucoup ^^<br /> <br /> Tu sais, même une communauté, pour moi, c'est trop. Beaucoup trop de monde. Moins il y a de monde chez moi, et souvent, mieux je me porte. Le fais que toi et Sélénite soyiez là toutes les deux, ça me suffit tellement, que si une nouvelle personne venait ici, je ne sais pas si je l'acceptera aussi bien que vous...<br /> <br /> M'enfin, je dis de la connerie et de la connerie, encore et toujours... Tout cela, c'était pour te souhaiter et chance et courage et persévérance, pour te remercier une fois de plus de passer dans cette petit caverne platonicienne ou je reste constamment enchainé à regarder les ombres jouer sur les murs or et noir.<br /> <br /> Bref, encore merci, et encore bonne chance. Tu es toujours la bienvenue!
E
Ca ne veut strictement rien dire mais j'en suis à un stade où je m'en fou royalement !<br /> Ton message est très gentil et me touche particulièrement(quand je te dis que ta tannière n'est pas si froide que ça *_-)<br /> J'aurais beaucoup de choses à te répondre mais comme tu as peut-être pu le remarquer je me suis fait un peu absente ces jours ci because problèmes à régler (comme apprendre à mon "mari" que je veux le divorce, ce genre de truc quoi)mais je te promets que nous aurons l'occasion de reprendre cette conversation qui me tien à coeur. <br /> <br /> Je peux seulement te répéter qu'effectivement tu n'es pas / plus seul. Comme on dit, il n'est pas besoin d'avoir un million d'amis quand un seul suffit. <br /> Comme toi, j'ai pu trouver ce que certain appelle une communauté avec qui je me sente bien. Pour ma part il ne s'agit pas de communauté, c'est bien au-delà de ça. D'ailleurs à ce sujet, j'embrasse bien fort Sélénite chez qui je me sens bien aussi.<br /> <br /> Si je peux me permettre une petite familiarité, je te serre très fort dans mes petits bras pas musclés et te remercie infiniment pour ce message qui me fait beaucoup de bien en ce jour très particulier pour moi car difficile...<br /> <br /> Tu n'aimes pas les compliments ?! Comme c'est étrange... Je ne les aime pas non plus j'ai même tendance à m'en méfier et pourtant je sais reconnaître ceux qui n'attendent rien et ceux qui espèrent un retour...<br /> Ne change rien car je t'apprécie tel que tu es et ton antre me sert un peu de réfuge où je peux réfléchir tranquillement, me poser les vrais questions, me remettre en question entre autre.<br /> <br /> Etre mûr à 17 ans n'est pas incompatible et ce n'est pas une tare non plus. Bien au contraire... <br /> <br /> Je te dis à très bientôt
La Flamelosphère
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