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La Flamelosphère
15 février 2009

Brève

Je n'ai que peu de temps.

Pas assez à mon goût.

Ce sera donc sans grandes pompes, ce sera donc sans beau tableau surréaliste, ce sera donc sans musique, que cet article plus que bref se déroulera, si jamais il est assez long pour qu'il y ait nécessité de le dérouler.

Je manque de temps, et je le perde à tenter de le gagner.

Alors, pour tout ceux qui eux ont gagné trop de temps et sont prêt à en perdre un peu pour venir ici, je dirais juste celà :

C'est à force de porter parfois trop de masque qu'on finit par en perdre le visage.

Je me comprend, c'est le principal.
Il faut juste ne pas laisser cela filer.
Je n'ai plus le temps ce soir de tenter de tisser une toile pour lui donner forme. Ce sera un fil d'Ariane qu'il faudra que je sache suivre quand je reviendrai.

Je les aime toutes.
Cela m'effraie.
Je les aime toutes, et beaucoup. Elles me sont chères.
N'y faites plus attention.
Pas le temps.
Pas le temps.

Si.

Juste le temps de vous laisser ce petit poème de gare :

Je suis l'amertume qui mord même son nom,
Arrache des pleurs à ses larmes qui s'enfuient
Laissée pour morte par l'Essence qui la lie;
Ophiucus qui se love dans son sein fécond.


Une fleur m'a blessé; une rose salie
Se fait mon poignard au sacrifice des Monts.
Immole mon idée, ô sinistre Charon :
En d'autre temps, je sais, tu m'aurais anoblie.

Pas le temps.
Elles sont toutes merveilleuses, si belles, si sublimes. Elles sont magnifiques. Je les aime.

J'ai en moi trop de masques montés sur mes traits
Et trop de voix sonnent dans ma tête engourdie.
Des lignes de ma figure, j'ai perdu l'aspect;
Des mes mots ne restent que la nostalgie.

Où étiez vous, miroirs, mes ennemis de lait?
Auriez vous sentit l'ire qui m'aurait pris la vie,
Et aurait collé à mon visage si laid
Les masques et les fards comme une douce lie?

Ah, qu'on me laisse encor le pain qui n'est pas miens!
Que je boive le sang de mes Idées qui saignent :
Elles sont nées princesse, j'en ai fait des Reines

Dans mon royaume où tout n'est devenu plus rien!
Mes rêves sont devenus costumes de sel,
Et ma peau flétrie se confond dans leurs soleils!





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Commentaires
F
Non.<br /> "Je me comprend, c'est le principal."
M
Tu pourrais expliquer qui elles sont, celles que tu aime, toutes autant qu'elles sont. C'est littérairement relativement joli, mais le sens est plutôt obscur :<br /> "Je les aime toutes.<br /> Cela m'effraie.<br /> Je les aime toutes, et beaucoup. Elles me sont chères.<br /> N'y faites plus attention.<br /> Pas le temps.<br /> Pas le temps."<br /> Ce sont des idées en vrac, où il y a un fil directeur derrière ? Tu pourrais expliciter, si ça te dérange pas (pour comprendre...) ?
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