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La Flamelosphère
6 septembre 2008

C'est bien sûr. Le chat dans la boite...


Découvrez Ludwig van Beethoven!

    Bon sang de bon dieu de mince...

    C'est
fou comme une simple adresse internet, une simple url, un simple site ou blog, un simple enchainement d'informations en base deux réduites à "le courant pass/le courant ne passe pas", peu vous faire découvrir quelqu'un, ou vous faire changer d'avis à propos d'un autre...

    C'est fou aussi comme l'être humain est fourbe et bien caché d'un côté, aveugle et débile de l'autre, toujours égal à lui même...

    Bon dieu...

    On est amoureux, depuis un bout de temps, en plus... Réellement, je veux dire. On s'y jette corps et âme parce que c'est ça vivre, c'est ça être vivant, c'est souffrir, pourvu que ce soit beau, c'est avoir mal, pourvu que la raison en vaille la chandelle, pourvu qu'il y ai un but, peu importe si la finalité est satisfaisante ou pas... Vivre, c'est aimer, aimer, c'est vivre et mourir à la fois... C'est mourir mille fois pour n'attendre qu'une seule résurrection...

    On sait bien qu'on ne sait pas vraiment qui est la personne, on tente de se persuader qu'on la connait par coeur, sur le bout des doigts, on essaie de se dire qu'on peut prévoir ses réaction, qu'elle est géniale, exceptionnelle (ce qui à nos yeux n'est pas tout à fait faux...), superbe, surtout très belle, si belle, ma parole, si belle...

    Et à force de se persuader qu'on connait sans vraiment connaitre la personne, à force de ne pas connaitre et d'échaffauder ses hypothèses et ses espoirs sur une image pour qui on se tue à chaque seconde pourvu qu'elle vous regarde, avec ses yeux si profond... A force de jouer sur l'image, sur le miroitement avec lequel elle vous éblouit on devient aveugle... Quand on joue au Pygmalion amoureux d'une statue dont chaque courbe vous met à genoux, on récolte la froideur du marbre, quand on se rend compte qu'en fait...

    Qu'en fait, ce n'est qu'une parmis d'autre. Si ordinaire, en fait. Si, si... Si tout le monde. Est-ce un mal que d'être comme les autres? Non, je ne pense pas, ce n'est pas un mal d'être en soit... Je ne pense pas, en tout cas, contrairement à un religion que je ne mentionne, qu'exister c'est déjà souiller son âme... Plutôt l'entraver. Mais, bon sang...

    De toute façon, ça faisait un moment que je me posais des questions, c'est vrai... Que sais-je d'elle en fait? Comment puis-je posséder un sentiment si fort, que je sens si vrai, si "lui", à partir seulement de l'image que je me suis fait d'elle... Pygmalion, un Pygmalion, un Narcisse tombé amoureux du reflet de la belle et non du siens, un simple homme tombé amoureux de cette image en trois dimensions, animée, parfumée, brillante, qui se meut près de lui...

    Bon sang, pourtant, elle a beau être si ordinaire, pourquoi?

    ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...


lenigmedudesir



   Bon, on se calme...  Ton discours n'est plus très clair, là... Tu t'aperçois enfin de ce que tu as toujours voulu exprimer, tu te retoruve face à cette limite matérielle et entravante, gênante, qu'est ton corps... Tu t'apperçois de ce que tu as toujorus avancé : que indubitablement, de toute façon, en écrivant, tu va souiller, pervertir, dénaturer, salir et encrâsser tes pensée en tentant de les retranscrires dans le monde matérielle...

    Les Pensées.
    Elles qui traversent ta tête plus vite que n'importe quelle lumière ne frappent ton oeil, avec plus d'éphémère qu'une collision de particule, avec plus d'aléatoire qu'une superposition d'états...
    Elles qui s'expriment dans des dimensions qui ne se résument pas à 4, elles pour qui la hauteur, la longueur, la profondeur et le temps ne suffisent plus...
    Elles qui sont la sinesthésie pure et simple, limpide, l'air sucré ou amer des Territoires, elles qui sont l'essence de tout et le produit de rien, elles qui sont le distillat de toute la Création, le sirop de toutes les Connaissances, la chlorophyle de toutes les étoiles, le matériel de toute les bulles d'univers...

    Elles qui sont la lumière de la Caverne, et toi, en tentant vainement d'écrire ce qui ne se traduit pas, de structurer ce qui possède le plus systématique de tous les chaos, en essayant de retranscrire à travers ce qui se voit quelque chose qui ne fait pas que se voir, mais se sent, se goûte, de respire, s'apprécie, se déguste, se délecte, s'entend, se calme, se réjoui, s'emporte et finalement explose en étincelles psychédélique dans le cerveau entier...

    Mon pauvre ami, Baptiste, tu es complètement fou, n'est-ce pas, de tenter d'écrire le sentiment?

    Et maintenant, tu t'aperçois plus que jamais que ton corps est l'entrave à ton esprit, n'est-ce pas? Et pourtant, il est partie intégrante de toi, et sans ton corps, tu ne serais plus ce que tu es, parce que la reflexion est issue de la souffrance, du désir d'avancer hors de ce corps... Sans ce corps, jamais tu ne te poserai de question, parce que toi même essence, toi même sirop, toi même matière cristaline et pure de toutes les dimensions, si tu n'était qu'une conscience, mon enfant, si tu n'avais plus de corps... Tu serais partout et ailleur à la fois, tu existerait sur tout les états de tous les univers, et tu n'aurais plus rien à apprendre, parce que bien savant est celui qui est à tout les endroits à tous les temps et pourtant toujours là au même moment...

    Repense au chat dans la boîte, Baptiste... Ce chat, dans la boîte que tu croyais entendre miauler jusqu'à sa mort, griffant le bois pour tenter de se frayer un passage, les griffes ensanglantée... Le Chat de Schrödinger, Baptiste... Celui qui est mrot et vivant à la fois, pourvu qu'on ouvre pas la boîte...

    Car c'est bien là le Chat, ton âme, ton esprit, "deine Seele", "your Soul", waché Mnénié"... Ce chat qui vit dans sa boite, et qui veut toujours en sortir, toujours aller plus loin, lui qui est enfermé dans la matriochka des dimensions... Et toi, ton environnement, ton monde, tout... Toi, en essayant d'écrire ce que sont tes pensée, tes sentiments, alors que le Chat existe sur tous les états, alors que ton chat et dans la plus pure et la plus complète de ses superpostition, à la fois mort et vivant, à la fois partout et ailleurs...

    Alors que tes pensées, dans la boîte qu'est ta tête, existe toutes comme l'essence pure et cristalline de ce que tu es, toi, tu veux ouvrir la boite, et les forcer à exister... Tu les forces à être quelque part, sous une certaines forme, organisée d'une certaine façon... Et pour un endroit où tu tente en vain de les exprimer, pour une formule où tu les réunies, pour un support auquel tu les confies, toutes ces infinités d'autre endroit où elles étaient, elle ne peuvent plus y être, parce que, comme le dit la physique quantique : "Ouvrir la boîte du Chat de Schrödinger, c'est découvrir si il est mort ou vivant, et du point de vue de la quantique, c'est forcer le chat mort et vivant à la fois, à être soit mort, soit vivant..."

    Et ben vas-y... Continue d'ouvrir toutes ces boites, continus à forcer toutes tes penser à être ici et pas partout ailleurs, à exister sous cette forme, et pas sous toutes les autres...

    Dans la boite de ta tête, elles étaient si bien, à exister, vraiment, pleines, complètes, entière, epanouies jusqu'au maximum des infinis...

    Et toi, Baptiste, pauvre fou, tu veux forcer les pensées à être mortes ou vivantes?

    Mon pauvre ami, Baptiste, tu es complètement fou, n'est-ce pas, de tenter d'écrire le sentiment?

    Rappelles toi le Chat dans la boîte...   

Tableau : L'énigme du désir : ma mère, ma mère, ma mère...- Salvador Dali...
=> Voir aussi ici ... C'est un très beau tableau...

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Commentaires
E
Non, je ne comprends pas. Enfin si je comprends... mais je reste partagée.<br /> Qu'on le libère ou non de toute façon il mourra...<br /> <br /> En vrai, je vis le truc. Je m'imagine devant cette boîte où j'entends le chat gratter pour se libérer et ça me pose problème. Un vrai problème de conscience ! (==> oui,oui, cette fille n'est pas nette ! *_-)<br /> <br /> Ca me rappelle une nouvelle de Poe ou Sade, je ne sais plus, avec un médecin enterré vivant parce que tout le monde le croyait mort...<br /> <br /> C'est super glauque comme truc !
F
Ne comprend tu pas que libérer le chat, c'est prendre le risque de le tuer?<br /> Quand bien même il serait vivant une fois la boite ouverte, il n'est plus réduit qu'à un seul niveau de conscience, alors qu'il en vivait deux...<br /> <br /> Agonisant, mais plein de vie. Souffrant, sans doute. C'est le prix à payer, pour devenir Faust à qui veut tout savoir...<br /> <br /> Le mieux encore est de laisser la boite fermée.
E
Après avoir explosé tes stats à force d'être venu et revenu sur ton post voilà ce que moi je pense (si toutefois ça intéresse quelqu'un).<br /> <br /> Pouvoir seulement imaginer qu'un individu puisse être extraordinaire, c'estle placer sur un pied d'estal où il n'a pas sa place (désolée si j'offusque qui que ce soit).<br /> Une situation, un évènement, ton texte est extraordinaire mais personne n'est extraordinaire ou nous le sommes tous.<br /> Et puis, sortir de l'ordinaire c'est se différencier, se distinguer, se marginaliser même peut-être.<br /> Alors, définitivement non, rien n'est ordinaire dans chaque personne que j'ai connu et connais.<br /> <br /> <br /> Tu as su parfaitement décrire ce que j'entendais par "amour fictif" dans un de mes messages, là-bas chez moi.<br /> On imagine un individu à ses risques et périls. Ne suffit-il pas alors de se contenter d'un ressenti général ou spécifique ?<br /> Contrairement à toi, je n'essaie pas de "matérialiser" sous forme d'image les personnes avec qui je corresponds via le net. Pour ça, j'ai besoin de voir. Réellement, concrètement.<br /> <br /> Je comprends aussi qu'on puisse sombrer dans l'amour pour quelqu'un avec qui le partage virtuel est si... si quoi d'ailleurs ? Si profond, fort, je ne sais pas . Libre à toi de compléter *_-<br /> Mais il s'agit souvent de la face caché d'un autre qui met dans cet état. Enfin, je crois.<br /> Je dis sombrer car qu'y a t-il à espérer ? Tu le dis toi même, aimer c'est souffrir pourvu que ce soit beau.<br /> Aimer à un prix donc. Celui de la souffrance. Je pensais au contraire que l'amour était l'essence même de la beauté par le plaisir (?) qu'on reçoit, qu'on tente de donner et de partager.<br /> La souffrance n'est engendré que si cet amour n'est pas partagé et qu'on se retrouve seul dans une impasse. Ou alors, quand cet amour fait parti de ces amours impossilbes et donc sans issu.<br /> <br /> Fou de tenter de décrire le sentiment ? Qui ne s'y est pas essayé ?<br /> <br /> Je me relis et je me rends compte que je suis super catégorique. Chez moi tout le monde est un fou (extra)ordinaire ! *_-<br /> Le plus triste est que je ne suis même pas convaincu de ce que je dis !!! <br /> Misérable et pathétique femme-enfant qui croit encore que tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil !<br /> <br /> <br /> C'est monstrueux de laisser un chat agonisant dans une boîte ! Qu'il soit mort ou vivant l'important n'est-il pas de le libérer ?<br /> <br /> *_*
L
Le commentaire est bien simple: j'adore.<br /> C'est bien simple mais réel. Le réel plaisir que j'éprouve à te lire et à te connaître (peut-être mal, je ne sais pas) au milieu de ces articles.<br /> Comme tu le dit si bien on ne connaît vraiment jamais personne mis à part soi (et encore...), mais à travers tes écrits je retrouve une partie de moi-même, des sentiments que je ne sais pas exprimer, en somme je me retrouve face à un certain moi-même quant je te lis. <br /> C'est une façon, en somme, de se reconnaître en apprenant à connaître l'autre même si ce n'est qu'à travers ses écrits.<br /> Comme toi, mes amis ne connaissent pas (ou ignorent en connaissance de cause) mes blogs et comme toi, je trouve que ce n'est pas plus mal ainsi. <br /> Une manière de se livrer sans avoir aucun juge, aucune entrave.<br /> Merci pour ces moments, pour ces instants.<br /> <br /> Ps: merci encore pour ton commentaire.<br /> LILANGE
F
... les kilomètres de conversations ne me dérangent pas ^^ Il n'y a aucune magie à briser, bien que je me dise le contraire... Mais nous sommes ce que nous sommes, non? <br /> Je sais bien que j'ai peur de casser la "magie" qu'il y a entre nous... J'ai déjà faillit tout gacher avec une autre personne, à cause d'un coup de fil donné au mauvais moment... (elle se reconnaitra). Mais parler ne m'as jamais dérangé. Vous voir, toutes les deux, toi et sélénite, un jour, j'en rêve, ce serait sympa, et sans aucun doute on aurait énormément de chose à se dire, des envies immenses de refaire le monde à nous trois, des bon moments...<br /> <br /> De mon côté, toutefois, même si ce jour là me ferait vraiment plaisir, j'hésite. Serait-je uniquement capable de parler aussi bien que j'écris? C'est indéniable, j'écris correctement, mais parle mal, c'est toujours plus dur à l'oral... Alors je ne sais pas, pourquoi pas, pourvu qu'on m'assure que tout cela ne changera rien à ce que nous sommes chacun dans la tête des autres, car c'est évident, et je le tiens de Sélénite : "Si je suis moi, c'est parce que je suis ce que personne d'autre est, et c'est ainsi que chaque moi qui existe dans le coeur des autres sont une partie de moi, comme les pièces d'un puzzle..."<br /> <br /> Merci Sélénite qu'on ne se définit pas par nous même, mais aussi par ce par quoi on nous définit...<br /> <br /> J'espère un jour pouvoir vous voir sans briser l'estime que nous avons tous les un pour les autres... ^^
La Flamelosphère
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