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La Flamelosphère
15 juin 2008

Misanthropie (partie 1) : de la supériorité vaine de chacun.

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is    Si il est un être que, hypocritement, l'individu humain déteste, c'est celui qui se considère supérieur. Un premier individu observant ce phénomène chez un second individu aura vite fait de nommer ce phénomène, ce comportement, de manière péjorative : "vanité", "vantardise" (encore que la vantardise tienne du mensonge et donc de la mythomanie, que j'avais survolé lors d'un vieux billet...), "mépris" (injustement, d'ailleurs, et nous le verrons), "prétention". Les expressions courante désignant ce genre de personne que d'aucun traitera de "se considérant au dessus du reste du genre humain" sont légions : "pisse-froid", "connard prétentieux", "orgueilleux" (à tître injuste et complètement erroné, à nouveau), etc...
    Pourtant, nous somme hypocrite.
    C'est être que nous traitons injustement de tous les noms d'oiseau, de par le fait même que nous nous permettons de porter un jugement sur son comportement, cet être, c'est chacun de nous.
    Cet énoncé déclenchera quelque ire dans le coeur et l'esprit de tous, et je n'en blâmerai aucun pour cela. Cet orgueil typiquement humain, pourtant, qui refuse qu'on se laisse insulter, est en soit même une preuve de notre défaut universel : se croire au dessus de chaque autre individu de notre propre espèce.
    J'aborderai donc dans ce billet le pourquoi du comment nous sommes tous dans le même tort. Et en ne laissant aucune exception. Ni moi.

    Il conviendra donc tout d'abord de faire la différence entre être supérieur et se considérer supérieur. Dans ce dernier cas, je me pousserai peut-être même à ériger une distinction entre se croire et se considérer, car le degré de certitude est loin d'être le même.
    Qu'est-ce qu'être supérieur? Difficile de répondre à cette question sans même se croire un peu supérieur. On ne peut effectivement parler de ce qu'on ne connait pas, et c'est cet orgueil que l'on cherche à définir qui nous perverti quelque peu : se soumettre à la tentation pour mieux s'en débarasser, en quelque sorte. A nouveau, il faut donc que nous nous mettions d'accord sur quelques termes : le fait d'être supérieur est ce que je considère comme une histoire de valeur. Un homme supérieur à un autre possède plus de valeur que l'autre. Cela inclut donc une certaine quantique de l'être humain : il faut quantifier l'être humain, lui accorder une valeur, marchande ou pas, en quelque unité" de valeur que ce soit.
    Nous exclurons toutefois ici tous ce que l'on considère comme valeur physiologique, à savoir : la masse, les quantité d'hormones et d'élément chimique présent dans notre corps, etc...
    Définir donc la supériorité d'un individu, c'est donc non pas définir la valeur de son enveloppe charnelle en des valeurs marchande, mais bien accorder une certaine valeur relative à son esprit, son intellect, son comportement. C'est donc une affaire de relativité, de comparaison entre un homme et un autre, en dehors des domaines physiques et physiologique de l'être humain.
    Un être supérieur est donc un être qui possède un intellect plus précieux, plus important, plus évolué qu'un autre. Il possède une degré de connaissance supérieur à celui de ce multi-individu, cet espèce de personnalité fractale, que je nommerai la masse, cette personnalité commune à un groupement d'individu majoritaire régissant et possédant des comportement analogues.

    Tout cela, toutefois, ne nous aide toujours pas à définir ce qu'est vraiment être supérieur. La disserte pourrait prendre des heures, car, comme je l'ai expliqué, ce concept de supériorité est tout à fait personnel, relatif et horriblement subjectif, engendrant et engendré par la considération d'auto-supériorité de chacun. C'est vraiment un point sensible, compliqué et tortueux que nous touchons là.

    Il est donc préférable de passer immédiatement à l'observation du phénomène de se sentir supérieur.
    Oui, mesdames et messieurs, tous le monde se considère supérieur au reste des individus. Vous, moi, la voisine, l'enfoiré du coin (surtout l'enfoiré du coin, penserons beaucoup d'entre vous ^^), tous nous nous considérons comme supérieur au reste de la population que, inconsciemment, nous considérons tous comme une masse. Cette considération de la supériorité nait du fait que l'on se viot comme la seule personne, le seul individu, possédant une personnalité propre. C'est ce sentiment d'individuation unique devant l'étendue d'une masse zombifiée qui nous rend "supérieur". Explication.

    Le comportement humain lui même est issu de ce sentiment de supériorité. L'instinct de survie est pour moi l'exemple le plus flagrant de cette auto-peinture de soit. Si nous étions (au sens de se considérer, ici) tous égaux, identiques, quels serait l'intérêt d'un individu à survivre, surtout lorsque la population de l'espèce est aussi abondante que celle de l'être humain? L'être humain tiens à se conserver non pas à cause de son attachement à la vie, mais parce qu'il se voit comme indispensable, important, précieux à un cercle plus ou moins étendu d'individu de la même espèce. C'est d'ailleurs l'une des grandes motivations anti-suicide chez les "maitre chanteurs" qui menacent de recourir à cette solution finale sans pour autant oser le faire : "je ferais de la peine à beaucoup de gens, certains ne le supporteraient pas..." L'instinct de survie, derrière des airs faussement épicuriens d'attachement aux plaisir de la vie, à la jouissance, ne sont que des masques entourant l'auto-admiration de soit même, ce narcissisme incommensurable de la personnalité humaine : je suis indispensable à un cercle d'individu, je leur suis précieux, j'ai une importance certaine au seins de ce cercle, je leur suis donc supérieur : la moindre des mes actions pouvant chambouler ce cercle, j'ai en mon pouvoir une certaine supériorité par rapport au reste des individus de ce cercle.

    C'est donc là bien une quesiton de pouvoir et de responsabilité. Plus l'individu se voit conférer ce mirage qu'on nomme "pouvoir", et plus il se voit confier de tâches à réaliser (qu'il nommera "responsabilité" pour la beauté du terme, et l'impact sur les esprits qui lui sont "inférieurs", selon lui), plus il se considéra au dessus de la masse : on m'a confié des tâches importantes, et ces responsabilités me donnent un pouvoir important, car plus ces responsabilité sont grande, plus la moindre de mes actions sur ces tâches à réaliser aura un impact sur la vie ou le comportement des autres individus. Je possède donc un pouvoir important, donc si j'en ai été déclaré digne, c'est que je possède une valeur assez grande pour accéder à ces responsabilité, et puisque je suis un individu unique occupant ce poste (un poste ne peut en effet être occupé apr plusieurs personne; si deux personne possède le même travail, il n'y a donc pas un poste mais deux, et ainsi de suite... C'est un raisonnement fondamental de la philosophie du travail : l'unicité du poste), je suis donc d'une importance capitale. J'en conclut donc que je suis supérieur.

    En continuant à raisonner sur le travail, on remarquera que l'organisation hiérarchique est présente depuis toujours dans la société humaine, à travers tous les âges, et toutes les cultures. Même les sociétés qui se réclament les plus égalitaire, telles que la démocratie ou le communisme, reproduisent ce schéma hierarchique qui entretient cet auto-considération de la supériorité individuelle; j'ajouterai même que ces soit-disant régime d'égalité amplifient de façon inquiétante les pseudo-supériorité des individus investit (ou pas) du pouvoir, et, pour le communisme, entre autre, amplifient l'idée de masse zombifiée par une culture une et commune.
    En effet, et ce depuis la préhistoire, le régime d'état qui fut connu à travers le monde entier fut celui qui s'organisait de la façon suivante : Chef => Sous Chef => Sujets. Les tribus, les royautés, les empires, l'entreprise, le militarisme, tout cela n'estque reflet de cette organisation plus ou moins ramifiée du pouvoir en trois phases. Bien que ces régimes héréditaires furent souvent traités comme injustes, inégaux... ils avaient au moins le mérite d'être quelque peu stables.
    D'aucune diront que je suis dans le faux, que l'arrivée de la démocratie et du pouvoir au peuple furent une grande avancée dans l'égalité des pouvoirs. A ceux là, je répondrai que je ne suis pas philosophe politique, mais lycéen; que je ne raisonne pas ici, dans ce billet, sur une masse que l'on nomme peuple et une autre que l'on nomme gouvernement, mais sur des individus pris à part; que mon but n'est pas de définir quel régime est le meilleur, mais de montrer qu'au final, nous sommes tous des narcissiques vantards et prétentieux en puissance, vous comme moi.
    Je rajouterai même que cela est pire en démocratie. En effet, en royauté, l'investiture au pouvoir est définit selon des liens de sang. L'individu nommé et placé à un certain rang du pouvoir n'est donc pas justement "nommé", mais posé, sans avoir eu le choix. Il doit tout de même effectuer sa tâche, et il tirera son orgueil et son pouvoir non pas de sa nomination, mais de l'importance de sa tâche.
    En démocratie, l'orgueil vient jouer son rôle. En effet, imaginons que je sois nommé président d'un quelconque état démocratique. J'ai choisit de me présenter à une course à l'élection dont je savais la nature du pouvoir qui serait "offert en récompense" (oui oui, tout cela n'est qu'une course); j'ai été acclamé et supporté par des millions d'individu formant une masse réunie autour d'un seul et même personnage : Moi; j'ai été élu est investit dans des fonctions ultra importantes, au sommet de la préciosité, par un peuple qui sait qu'il a le droit de décider, par un peuple qui se sait libre, et qui connait l'importance de son choix; j'ai été désigné par un peuple entier pour le guider. Je suis donc La Personnes, l'Elu à proprement parler. Je suis l'Elu qui doit guider le peuple à travers le futur pour une durée plus ou moins déterminée. j'ai été jugé digne de l'importance de ma tâche : c'est tout un peuple qui m'a considéré comme supérieur aux autres, et qui m'à donner le titre de "meilleure personne en capacité à diriger notre destin". Je SUIS supérieur.
    Comprenez vous le raisonnement? Le Danger de la démocratie est là, dans l'ajout du rôle du peuple, qui, je vous le rappelle, est, aux yeux de l'élu, une masse commune réunie autour d'une notion universelle, la Nation; mais que comme je l'ai définit, est un ensemble d'individu qui se considèrent tous comme supérieur à d'autres ensembles. Le supérieur des supérieurs, là est le danger du pouvoir, et je tendrai donc à développer ce point de vue dans un futur billet (si j'ai le temps...).

    Je pense qu'il est maintenant évident et juste de considérer quye chacun se considère comme supérieur à une autre groupe qu'il définit comme la masse.

    C'est cette relativité des notions de supérieur et de masse qui entraine d'ailleurs l'universalité du sentiment de supériorité, de plus grande valeur. A prendre le proverbe "On trouvera toujours plus fort que soit", qui implique donc directement "On trouvera toujours moins fort que soit". C'est évident, car si tout est moins fort, en raisonnant par réciprocité, tout est plus fort. Nous sommes tous supérieur à un groupe parce que nous nous considérons ainsi, et nous nous considérons ainsi parce que nous somme convaincu plus ou moins de l'être.

    Nous sommes tous en sommes des hypocrite pisse-froid vaniteux prétentieux, que nous veuillons bien l'accepter ou non. La modestie n'est qu'une forme déguisée de l'orgueil, car toute modestie est fausse. Lorsqu'on est modeste, on rechigne à accepter notre supériorité, parce qu'on considère qu'en ne nous vantant pas, cela fait de nous quelqu'un de meilleur. Tout modestie, comme je le dit, est fausse. Ce qui se refuserons donc à accepter l'idée qu'ils se considèrent comme supérieur aux autre seront eux-même prit dans leur propre piège : Non, ce type à tort, il n'a rien compris, il se permet de me juger comme un de ces connard prétentieux qui se croient mieux que tout le monde, moi, je ne suis pas comme ça, je ne me vante pas, et je sais pertinemment qu'il y a des gens au dessus de moi. Je ne me considère pas comme supérieur, c'est plutôt lui qui se permet de me donner des leçons.


    Cet énoncé est l'énoncé quasi type de celui qui refusera cette réalité. Et pourtant... C'est un énoncé type de celui qui ne permet pas qu'on se permette de porter un jugement sur lui, c'est celui qui refuse qu'on pense à sa place, c'est celui qui se considère comme assez individué et personnel pour se juger différent des autres individu, donc différent de la masse, donc supérieur...

    Je pourrais donc passer des heures à énumérer tous les exemples de personnes faussement modeste, tout simplement parce que nous le somme tous, mais là n'est pas mon but. Vous, moi, le voisin, l'autre enfoiré, nous sommes tous des narcissique vaniteux et prétentieux. Surtout moi, qui me permet et me juge apte à vous donner ce billet en guise de leçon.

    Tellement vaniteux et narcissique, imbu de moi même et de ma supériorité, que d'autre billet suivront celui ci. Car ce n'est pas parce que nous sommes tous ces "supérieurs" que nous somme une masse (rappelez vous, la masse, c'est ce que l'on considère comme partageant et possédant un comportement et un schéma d'esprit commun... OR je viens juste de vous affirmer que nous sommes tous pareil... oO)! En effet, il existe plusieurs types de comportements, que je qualifierai de plus ou moins correct, quand à la prise de conscience de cet orgueil humain. Plusieurs choix nous sont offert, et c'est là qu'on fera la distinction entre les connards prétentieux et les prétentieux connard, entre ceux qui exagère cette supériorité et ceux qui la réservent à ce qu'ils considèrent comme un cercle privé "d'intellectuel". Au final, les notions de bien et de mal sont totalement annihilés par le concept de la personnalité humaine que je développe ici, et qui, au fil des lignes que je vient d'écrire, ne cesse d'évoluer et de se changer, de se reconstruire :

Nous sommes tous le mal en puissance, nous le faisons juste plus ou moins bien...

Tableau : Visage de la Guerre - Salvador Dali

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Commentaires
E
Hiérarchie, partage des rôles... Tout ça existe depuis toujours et dans chaque espèce animale.<br /> Il en faut un qui soit plus fort, un qui soit plus sage, un qui soit plus... pour faire régner l'ordre et la discipline entre autre. Maintenant, de là à dire que chaque espèce à son lot de "je suis supérieur à..." pas si sûre. Je dirais plutôt que chacun à un rôle souvent nécessaire. Par exemple, la reine des fourmis pond la quasi totalité de sa vie (la pôôôôôvre) je pense pas qu'elle se dise "tien moi je suis supérieure à celles qui s'occupent des petits ! Elle a un rôle dans la fourmilière et elle se pose pas de question. <br /> Et c'est pareil, je pense, pour toutes les espèces animales sauf... la notre !!!!<br /> Il n'y a que l'Homme qui fasse ce genre de distinction parce qu'il a une conscience (qui l'abrutit complètement !). Et puis, seuls les gros connards ont une mentalité de merde comme tu la décrit.<br /> <br /> La hiérarchie est, selon moi, nécessaire. Se sentir, se penser supérieur n'est qu'un besoin nombrilique. <br /> Il y a des gens qui ont parfaitement réussi socialement ou dans n'importe quel autre domaine sans en faire acte parce qu'ils savent rester humble. Je te l'accorde ils sont peu mais ça existe...<br /> <br /> Rhalala, t'as ouvert un sujet à débat ! Autant j'adore, autant ça me frustre parce que mon écran répond pas à mes réflexions !
S
Donc en suivant le raisonnement tu dois avoir un sacré égo pour te permettre de qualifier tout le monde :). Mais qu'en est-il des personnes s'en remettant totalement à d'autres: religions ou encore guides etc. Ces personnes acceptent leurs sorts et leurs destins en le remettant dans les mains de quelqu'un. Ils sont donc supérieurs dans le fait qu'en agissant de la sorte ils valent mieux que quelqu'un prenant en main son destin ? oO Et si ces personnes sont indulgentes avec les autres et respectent le point de vue des autres ? (Ils se croivent forcement supérieur c'est sur ) Les simplicités de la vie tu connais ? Tu sais les sentiments comme l'amour, le respect, la joie de vivre,etc... Oui ceux qui te permettent d'apprécier ta vie et de ne pas être aigris. Si tout était noir ou blanc crois-tu que la vie aurait autant de valeur ? Je ne dis pas que c'est faut ce que tu dis mais en parti vrai et surtout celon un certain point de vue. A vouloir aller trop loin dans la vérité, on risque de finir aveugler. Oui je sais, je me crois aussi très supérieur et je ne respecte personne mais après tout on m'appelle Dieu.... -.-
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